Simón a 21 ans et cherche sa place dans un monde qui ne lui en propose aucune. Lorsqu’il s’invente une forme de handicap pour rejoindre un groupe de jeunes en situation de handicap, une étrange dynamique s’installe entre jeu, imposture et désir d’appartenance…
Simón de la montaña réalisé par Federico Luis (2025) | | |
| Simón a 21 ans et cherche sa place dans un monde qui ne lui en propose aucune. Lorsqu’il s’invente une forme de handicap pour rejoindre un groupe de jeunes en situation de handicap, une étrange dynamique s’installe entre jeu, imposture et désir d’appartenance… Avec Simón de la montaña, Federico Luis signe un premier long métrage audacieux, récompensé du Grand Prix de la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2024. À travers ce personnage insaisissable, il interroge la normalité, l’identité et la fabrication des récits personnels et collectifs. Un récit trouble et captivant, porté par Lorenzo Ferro, qui bouscule les représentations habituelles du handicap et explore, sans complaisance, ce que signifie devenir soi. | | |
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L'ACTUALITÉ À L'ABONNEMENT |
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Atlantique réalisé par Mati Diop (2019) | | |
| L’incessant ressac des pressions sociales submerge Ada, jeune sénégalaise promise à un mariage sans amour. Contrairement à son amant Souleymane, l'Atlantique n’est pas une échappatoire pour elle. Filmant un Dakar rongé par ses démons, jouant avec les codes de l’horreur et de la science-fiction, Mati Diop livre dès son premier long métrage une œuvre incontournable, abreuvée d’un style sibyllin. À l’horizon écrasé entre la mer et le ciel, répond la lisière entre la mort et la survie, les fantômes et les vivants. Récit de vengeance et de hantise, Atlantique engloutit ses personnages, ses spectateurs, l’écran tout entier, dans ses spectres et le roucoulement des vagues. Le film, récompensé en 2019 du Grand Prix au Festival de Cannes, s’impose aujourd’hui comme portrait majeur de l’émigration subsaharienne et de l’émancipation féminine. | | |
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LE COURT MÉTRAGE DE LA SEMAINE |
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Des milliers de Chinois viennent chaque année travailler sur des chantiers en Algérie, résidant dans des bases-vie isolées dans le désert. Certains y meurent, sans être rapatriés. À partir de témoignages, de rumeurs et de fake news, Marcel Mrejen bâtit une parabole aux accents dystopiques sur l’exploitation (néo)coloniale sans fin du territoire algérien. | | |
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Bonne(s) séance(s) sur UniversCiné ! |
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