Peacock réalisé par Bernhard Wenger (2024) | | |
| Besoin d’un petit ami cultivé ? D'un fils parfait ? Louez Matthias, un maître dans sa profession, excellant chaque jour à se faire passer pour une personne différente ! Mais quand il doit être lui-même, le véritable défi commence... Entre conformisme compulsif et manufacture des relations humaines, Peacock nous plonge dans une uchronie où l’authenticité ne fait plus bon vivre. L’identité se diffracte, et le monde se fracture sous la multiplication des interfaces : entre ces fêlures émerge la critique d’une société de plus en plus uniformisée. Pour son premier long métrage, Bernhard Wenger livre une satire grinçante qui apprivoise la mélancolie de l’homochromie. Récompensé par le Prix du public au Festival des Arcs 2024. | | |
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L'ACTUALITÉ À L'ABONNEMENT |
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Under the Silver Lake réalisé par David Robert Mitchell (2018) | | |
| Après avoir revisité le teen movie (The Myth of American Sleepover) et le film d’horreur (It Follows), David Robert Mitchell s’attaque à de nouveaux mythes du cinéma américain : un genre, le film noir, et une ville, Los Angeles. Under the Silver Lake transforme le berceau d’Hollywood en immense terrain de jeu paranoïaque, où le polar flirte avec la comédie absurde. Cinéphile biberonné à la pop culture, Mitchell tisse un vertigineux réseaux de références (Hawks, Altman, De Palma, Lynch, mais aussi Nirvana, Mario Bros et Zelda) pour tracer une voie qui n’appartient qu’à lui. La Cité des Anges devient ici l’incarnation hyperbolique d’une logique postmoderne, où la prolifération des images finit par contaminer et dévorer le tissu du réel. Sélectionné en Compétition officielle au festival de Cannes 2018. | | |
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| | L'ARTICLE DE LA RÉDACTION |
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| | LE COURT MÉTRAGE DE LA SEMAINE |
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Sur un air de musique italienne, Les Liens du sang réalisé par Hakim Atoui répond aux codes du slasher. Le huis clos familial fait éclater les vérités à travers les paroles rapportées d’un robot d’assistance bon marché. Elyo, aussi dysfonctionnel que la famille qu’il sert, devient dès lors le miroir cruel des rancunes enfouies, jusqu’à littéralement « remuer le couteau dans la plaie ». Grand Prix du Jury du Meilleur court métrage Français indépendant au Champs Elysées Film Festival et Grand Prix du court métrage au Festival de Gérardmer. | | |
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