Dystopie rétro-futuriste à la Severance, Turn Me On imagine une société où une pilule quotidienne réprime toute émotion. Michael Tyburski filme le silence et l’absence — celle des sentiments, des désirs, des âmes. Les visages sont calmes, les voix égales, les corps tranquilles, les cœurs muets. Dans cet univers aseptisé, tout est orchestré par “Our Friends”, entité bienveillante et totalitaire qui choisit travail, partenaire et enfant. La question “Are you content?”, répétée comme un mantra, joue sur le double sens : “satisfait” mais aussi “contenu”. Car sous la promesse d’un monde sans douleur, la pilule bleue efface toute individualité. Jusqu’à ce que Joy oublie sa dose et se remette à ressentir, entraînant son compagnon Will dans une renaissance émotionnelle et sensorielle. Tyburski accompagne cette révolte intime d’une mise en scène libérée : la caméra s’anime à mesure que les corps respirent à nouveau. Un geste politique, révolutionnaire et émancipateur dans un monde qui voudrait anesthésier les émotions pour mieux gouverner ses sujets. Synopsis : Dans une société dystopique, les émotions humaines sont contrôlées par une pilule à prendre quotidiennement. Un jeune couple saute sa dose. Joy et Will découvrent ainsi pour la première fois la joie, l'amour et le sexe et l’ensemble des émotions qui vont avec...
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