Miroirs No. 3 réalisé par Christian Petzold (2025) | | |
| Laura, étudiante à Berlin, survit miraculeusement à un accident de voiture. Profondément secouée, elle est recueillie chez Betty, qui a été témoin de l'accident et vit avec son mari et son fils. Peu à peu, une quiétude quasi familiale s'installe... Deux ans après Le Ciel Rouge, Christian Petzold retrouve Paula Beer pour capturer la solitude, le deuil et, surtout, l’absence. Par ses silences et son montage elliptique, Miroirs No. 3 reflète la psyché fragmentée de ses personnages, révélant ainsi leurs fractures intimes en miroir les unes des autres. Petzold confirme ici qu’il est l’un des cinéastes allemands contemporains les plus importants, tant dans sa maîtrise des couleurs que dans sa capacité à imposer une grâce et une lumière dans les plus sombres pages de la vie. Présenté à la Quinzaine des cinéastes du Festival de Cannes 2025. | | |
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L'ACTUALITÉ À L'ABONNEMENT |
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| | Aussi glamour qu’incisives, les œuvres de Sofia Coppola n’ont cessé d’exhumer la pop culture tout en l’alimentant. Pour celle qui a grandi entre le feu des projecteurs et l’ombre d’un père illustre, la célébrité peut être à la fois un objet de fascination et de dérision (The Bling Ring). Mais c’est en s’engouffrant dans les solitudes anonymes (Somewhere) que la réalisatrice culmine au sommet de son art. Tandis que Virgin Suicides déploie le mal-être adolescent entre les murs d’une chambre, Lost in Translation égare son spleen dans un dédale tokyoïte de buildings, de rues bondées et de halls désertés. Entre la claustration et le déracinement, l’ennui et la vacuité du quotidien, se noue l’œuvre multi-récompensée et déjà culte de Sofia Coppola. | | |
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| | LE COURT MÉTRAGE DE LA SEMAINE |
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Klodi et Mira, jeune couple albanais, arrivent à Marseille pour marier Mira à un Français pendant cinq ans contre de l’argent, afin d'obtenir la nationalité française. Klodi doit retourner dans son pays mais il n’est pas sûr de revenir... Alors que le couple cherche désespérément à combler le manque qui s’installe déjà, tout dans A Short Trip évoque l’exil, la claustration, le malaise. Le huis clos de l’appartement marseillais, investi par la présence d’un inconnu, exacerbe une tension qui ne se résout jamais complément. Prix Orizzonti du Meilleur court métrage à La Mostra de Venise. | | |
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