En boucle réalisé par Junta Yamaguchi (2023) | | |
| Une journée ordinaire débute à l'auberge Fujiya, jusqu’à ce que les employés et les clients de l’établissement s’aperçoivent qu’ils vivent en boucle les deux mêmes minutes… Après Behind the infinite two minutes, Junta Yamaguchi retrouve le scénariste Makoto Ueda pour un nouveau récit aux confins de l’espace-temps. En boucle ne trébuche pas cependant dans l’érodée allégorie de la lassitude de la routine. La frénésie de la mise en scène fait valser, sans répit, la caméra et les acteurs avec la trivialité du quotidien. Et quand le futur s’efface, les plus viscéraux des sentiments se dénouent dans le moment présent. Une tendre et singulière fable qui joue aussi bien de son humour que de toute sa fantaisie japonisante. | | |
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L'ACTUALITÉ À L'ABONNEMENT |
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| | Après un début de carrière décrié dans son pays natal, Paul Verhoeven arrive aux États-Unis en 1987 et accède à la notoriété mondiale avec une poignée de films corrosifs (Robocop, Total Recall, Basic Instinct). En 1995, le Hollandais livre Showgirls, une relecture trash du Ève de Joseph L. Mankiewicz qui suit le parcours d’une jeune ingénue à Las Vegas. Un portrait honnête et authentique de l’Amérique, dont l’échec au box-office amorcera la fin de la carrière hollywoodienne du cinéaste. Deux films (Starship Troopers, Hollow Man) plus tard, Verhoeven signera un retour remarqué au pays avec Black Book. Dans ce film, une jeune chanteuse juive infiltre la Gestapo à la demande de la résistance et tombe amoureuse d’un officier SS. Le tout filmé selon les codes des grandes fresques romantiques des années 40 et 50. On ne se refait pas. Sacré Paulo va ! | | |
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| | L'ARTICLE DE LA RÉDACTION |
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| | LE COURT MÉTRAGE DE LA SEMAINE |
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Pendant un live gaming, Simo, adolescent d’origine égyptienne, annonce qu’il a une bombe dans sa chambre pour impressionner les viewers. Ce qui devait être une simple blague révèle à quel point les préjugés et le racisme surgissent rapidement. Aziz Zoromba propose un cinéma engagé : il montre comment l’univers du gaming peut devenir dangereux lorsque s’y mêlent le profilage racial et les stéréotypes sous l’œil d’une caméra en vue subjective caractéristique des jeux vidéo. Présenté à Sundance et à la 73e Berlinale, Simo a gagné le prix du meilleur court métrage canadien au TIFF en 2022. | | |
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