Didi réalisé par Sean Wang (2025) | | |
| Les années 2000 sentent déjà la nostalgie. Pour Sean Wang, la madeleine ressemble à un été, un dernier été avant le passage crucial vers le lycée. Adieu à l'enfance léger dans un premier temps, la chronique autobiographique des aventures de Didi prennent très vite un virage plus délicat. Eduqué par les femmes multigénérationnelles de sa famille, l'adolescent est tout autant tiraillé par ses hormones que par sa capacité à exister au-delà de sa double nationalité. Coming of age tout en fulgurances discrètes, Didi est aussi l'une des plus belles déclarations d'amour d'un cinéaste à sa mère. | | |
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Le Festival Européen du Film Court de Brest est de retour ! Chaque année, il met en avant la fine fleur de la jeune création cinématographique. Dédiée exclusivement aux courts métrages européens, la 40ème édition se déroule du 11 au 16 novembre. A cette occasion, nous vous avons préparé une sélection des meilleurs films présentés les années passées ! A découvrir sans modération... | | |
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L'ACTUALITÉ À L'ABONNEMENT |
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| | Le cinéma japonais contemporain est affaire de mœurs sociales ; pour Kôji Fukada cependant, pas question de se limiter à un seul genre pour scruter les relations. Jonglant entre le mélodrame familial et le thriller psychologique (Hospitalité, L’Infirmière), il signe une œuvre protéiforme, souvent étreinte dans des marivaudages maladroits (Suis-moi je te fuis, Fuis-moi je te suis, La comédie humaine, Le soupir des vagues). Ces références rohmériennes, qui lui sont chères, valsent et se contorsionnent dans Love Life : l’hermétisme des personnages démêle les nœuds de leur psyché. Et c’est dans le silence que se tapissent les sentiments les plus éloquents. Habitué des grands festivals internationaux, Fukada se hisse, aux côtés de Kurosawa et Kore-eda, parmi les grands noms du cinéma japonais contemporain. | | |
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| | LE COURT MÉTRAGE DE LA SEMAINE |
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Venance, adolescent en surpoids, est victime de moqueries et d’agressions quotidiennes dans son quartier et même dans sa famille. Son corps réagit pour devenir un exutoire à son mal-être. L’adolescence est une période rude, où les regards des autres deviennent des lames de rasoirs, scrutant et jugeant chaque détail du corps jusqu’à blesser. La grossophobie que subit Venance se matérialise alors en un monstre, incarnation tangible de sa colère et de sa frustration, faisant peu à peu glisser Prends Chair vers le film de genre. Prix du jury au PIFFF 2024. | | |
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Bonne(s) séance(s) sur UniversCiné ! |
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