La fébrilité s’empare des auteurs et des autrices à qui on annonce que leur livre est finaliste sur les prestigieux Prix littéraires du Gouverneur général.
Cet automne, l’autrice nous conduit aux abords deLa maison du rang Lynch, premier tome du Cycle de Wickford Mills, alliant filiation, surnaturel et livre d’apprentissage au cœur d’une forêt qui pourrait bien être la métaphore de nos mémoires affectives.
Avec Migrasyon, Jimmy Suzan ne se contente pas de raconter une histoire personnelle : il pose un jalon dans le 9e art. Sans jamais tomber dans la dénonciation facile ni la victimisation, il ouvre un espace de réflexion et de dialogue, rappelant que la bande dessinée peut être à la fois intime, universelle et profondément politique.
Que l’on sonne ou pas le tocsin, une même question devrait se poser. Sur quelle langue s’écharpe-t-on quand on discute de la situation du français au Québec?
Les vulnérables s’ancre dans le contexte morose de la pandémie et tisse ce qui ressemble d’abord à un assemblage de petits récits anodins sur la vie quotidienne et l’écriture, pour s’échafauder en un grand livre sur la fragilité et la bienveillance.
Relater quatre-vingts ans de la vie d’une librairie sur trois générations n’arrive pas tous les jours. D’abord le nombre d’années impressionne. Il n’en existe pas tant, des commerces où la culture prédomine et compte huit décennies d’existence.
Dans Pirates Carbone, son plus récent roman publié chez La Bagnole, l’auteur propose une dystopie écologique palpitante où l’imaginaire devient un tremplin pour penser notre monde.
« Tout ce que l'œil ne voit pas, disait l'Inventeur, possède en son cœur un noyau invisible, palpitant et brûlant. C'est ainsi que fonctionne la machine.
Je pense qu'on peut en dire autant de la vie, même si, à l'époque, je n'ai pas pensé à le souffler à mon grand oncle. »
