« On a souvent fait de l'orchestre jouant en plein naufrage du Titanic un symbole de déni et d'aveuglement. Pendant que le monde courait à sa perte, l'humanité persistait à faire comme si de rien n'était. Et pourtant, c'est le contraire qu'on aurait dû conclure : quand bien même les derniers passagers du Titanic savaient leur mort certaine, quelque chose en eux, plus fort que la mort même, refusait de s'éteindre, s'entêtait à durer malgré l'évidence, plus nécessaie que jamais : l'amour de la vie, le besoin de la beauté. »
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