Une toute nouvelle édition généreuse de la revue Les libraires vient d’atterrir en librairie, apportant un avant-goût de brise estivale et la promesse de longues heures de lecture baignées de soleil. Laissez-vous séduire par la plume de nos chroniqueurs, explorez des articles aussi éclectiques qu’enrichissants, et partez à la rencontre d’auteurs et d’autrices inspirants, tels que Rafaële Germain, Moira-Uashteskun Bacon et Peter Wohlleben, à travers des entrevues passionnantes. Fidèles à notre mission de faire chavirer votre cœur et votre esprit avec un contenu toujours plus captivant, nous vous invitons à plonger tête première dans un dossier spécial, présenté en tête-bêche de ce numéro, consacré à un rendez-vous littéraire incontournable qui façonne l’été éditorial québécois depuis bientôt douze ans : « Le 12 août, j'achète un livre québécois! ».
Grâce au soutien du ministère de la Culture et des Communications et à son programme Rayonnement de la culture québécoise, ce numéro est exceptionnellement tiré à 75 000 exemplaires afin de promouvoir les talents littéraires d’ici auprès du plus grand nombre, aux quatre coins du Québec!
« Au même titre que le rythme des marées, le roman de Myriam de Gaspé est apaisant. La quête identitaire de la narratrice, qu’elle compare à la nature parfois menaçante de l’eau, est à la fois chaotique et familière. En évoquant l’embouchure du fleuve, où les courants se rencontrent, elle dépeint la fluidité de la sexualité, ainsi que la force intarissable du désir, mais aussi une sorte de résistance inconfortable. L’autrice décrit à merveille la ligne, mouvante, qui sépare la peur étouffante du raz-de-marée et la douceur de s’abandonner à ce qui est plus fort que nous. Elle manie avec légèreté la profondeur de la psychanalyse et la nébulosité parfois naïve des émotions. Myriam de Gaspé nous offre un premier roman renversant! »
« Tzia Rosaria aurait pu pratiquer cette activité dans le noir complet; après soixante-huit ans à raccommoder des filets tous les soirs, ses gestes étaient devenus subliminaux : ses mains se mouvaient d'elles-mêmes, fortes de leur mémoire musculaire, et son esprit vaquait librement tandis qu'elle respirait l'air paisible du jour qui laissait place à la nuit. Parfois, elle priait, égrenant les plombs et les flotteurs en liège comme si le filet était un immense rosaire. D'autres fois, elle chantait. Elle avait une belle voix. Et elle était la dernière à connaître ces vieilles chansons de marins. »
Tiré de Stella de Piergiorgio Pulixi (Gallmeister)
Le dimanche 8 juin a eu lieu l’élection des membres du conseil d’administration de la coopérative des Librairies indépendantes du Québec (LIQ), pour l’année 2025-2026, dans le cadre de notre assemblée générale annuelle.
Comme les meilleures histoires commencent dans les librairies indépendantes, cette rubrique raconte la relation privilégiée qu’entretient une librairie avec ses clients.
Je ne sais pas si tu es comme moi, mais lorsque la tempête se lève, je cherche des ressources d’intelligence dans les livres qui composent ma bibliothèque.
Le Mois de la Fierté est un événement annuel qui célèbre la diversité et permet aux communautés LGBTQ2+ d’affirmer leurs identités. À cette occasion, nous vous proposons une sélection de livres pour tous les âges et tous les goûts, mettant en valeur la richesse et la pluralité des expériences humaines. Ces ouvrages encouragent l’ouverture, la compréhension et la célébration de toutes les couleurs de la diversité.
« Parcourant les vastes étendues de sable et d’épinettes de la Côte-Nord, la langue sublime de Kristina Gauthier-Landry nous transporte comme un vaisseau doux-amer par-delà trois générations de femmes qui cherchent à naître à la présence et à la prégnance. Les vies d’une grand-mère tutélaire, d’une mère complice et d’une fille éprise de liberté autant que de racines s’enchevêtrent pour tracer la route de l’émancipation de femmes à venir. Ode aux potentialités dormantes, aux désirs enfouis comme de précieux coffres corsaires, aux sacrifices consentis pour que des ailes poussent à nos enfants, Le don forme un récit poétique que l’on file coupé du monde, enveloppé par la tendresse de cette lignée matrilinéaire et secoué par le vent du large. »
THOMAS DUPONT-BUIST, Librairie Gallimard (Montréal)