Et si, malgré le chaos ambiant et les effondrements du quotidien, on choisissait la joie? Non pas naïvement, mais comme une architecture intérieure, à la fois réfléchie et incarnée. C’est l’invitation lancée par Anaïs Barbeau-Lavalette et Steve Gagnon dans Architectures de la joie (Marchand de feuilles), un échange vibrant qui explore les fondations de ce sentiment essentiel, vécu comme un acte de résistance et une manière d’habiter le monde autrement. En écho, Mathieu Bélisle, dans Une brève histoire de l’espoir (Lux), rappelle que l’espoir, comme la joie, n’est pas un luxe, mais une posture nécessaire face à l’absurde et au cynisme de notre époque. Ces deux essais lumineux se rejoignent autour d’une conviction commune : la joie n’est pas qu’une émotion, mais une décision à renouveler chaque jour. À nous de l’accueillir, de la cultiver et d’en saupoudrer librement la brillance pour adoucir les aspérités du monde.
En collaboration avec le Festival international de la littérature (FIL), le réseau Les libraires vous offre la chance de gagner une paire de billets pour le spectacle d’ouverture DEMAIN L’AMOUR, un happening poétique et musical suivi d’une soirée dansante, produit par Méchant Manège en codiffusion avec le FIL 2025, qui sera présenté au Cabaret Lion d’Or le mercredi 24 septembre à 20h.
« Harriet et Max font connaissance lors d’un mariage. Même si leur attirance est évidente, ils repartent chacun de leur côté avec une petite promesse de se donner une chance s’ils sont toujours célibataires dix ans plus tard. Alors que Max, en bon idéaliste, tente de faire vivre son restaurant où les plats ne sont cuisinés qu’avec des produits périmés et moisis, Harriet, pragmatique, a une belle carrière dans la finance. Ils se retrouvent, leur conversation est toujours aussi fluide et leur compagnie agréable. Mais pour ces deux êtres que tout oppose, les rendez-vous sont tout sauf banals. Harriet va amener Max chez sa gynécologue, ils auront leur première thérapie de couple avant même d’en être un. Ce roman, tout en respectant les codes des comédies romantiques, les réinvente et nous permet de rêver à de belles histoires d’amour modernes où les particularités de chacune et chacun sont respectées. »
Qu’elle brille sur le prix Stanislas ou qu’elle se faufile sur la première sélection du prix Médicis, la littérature québécoise se mesure avec fierté à la littérature d’ailleurs.
Tout comme elle, Implosion révèle une aura peu commune, dotée d’une rare envergure pour un premier titre, un autre sur les lendemains du puissant mouvement #MoiAussi.
Éditrice depuis près de quatre décennies, Guylaine Girard, la directrice littéraire de la maison XYZ, a encore les yeux qui brillent lorsqu’elle ouvre un manuscrit. Son amour du métier est palpable.
Qui peut affirmer être identique à ce qu’il a déjà été? Qui peut dire qu’il n’a jamais changé d’idée? J’oserais même dire ceci : il faut être fier de se déprendre de soi-même.
Pour la 16e édition, qui se déroulera du 16 au 26 octobre, l’équipe du festival Québec en toutes lettres invite le public à célébrer les icônes littéraires sous le thème « l’autre qui bat en nous ». Ces mots de la poète et écrivaine Denise Desautels ont inspiré la programmation qui met en lumière des figures littéraires incontournables d’hier et d’aujourd’hui. Celles qui ont marqué l’histoire, influencé des générations et nourri l’imaginaire collectif.
« Et si la personne au pouvoir était choisie, non pas par voie démocratique, mais par hasard et que lors de son élection, un assassin était aussi tiré au hasard. Combien de temps la personne survivrait-elle et qu'arriverait-elle à accomplir dans ce court laps de temps. Un de mes romans préférés de Philip K. Dick. »