Véritables piliers du paysage culturel canadien, les Prix littéraires du Gouverneur général célèbrent chaque année la richesse, la diversité et la vitalité de notre littérature. Ces distinctions prestigieuses rendent hommage à des auteurs et autrices dont les œuvres bousculent, inspirent et élargissent notre imaginaire collectif. L’édition 2025 s’inscrit dans cette lignée d’excellence en mettant en lumière des plumes puissantes, des styles résolument novateurs et des récits qui marquent les esprits. De la poésie à la fiction, en passant par l’essai et la littérature jeunesse, les lauréats et lauréates de cette année incarnent toute la créativité et l’énergie du milieu littéraire canadien. Et si vous partiez à leur rencontre? Un détour par votre librairie indépendante suffit pour découvrir ces voix d’exception qui résonnent bien au-delà des pages.
« Dans son premier roman, Blaise Durivage dépeint un samedi de Pâques des plus agités pour sa famille peu ordinaire : Blaise, son conjoint Philippe et leurs jeunes fils Elliot et Félix. Il en profite notamment pour explorer à coups de flashbacks les vertiges de la parentalité, du processus d’adoption, de la gestion d’un enfant vivant avec un trouble du spectre de l’autisme. À travers ce chaos domestique, les doutes, les joies, les peurs et les petits gestes du quotidien revêtent un aspect universel, touchant et drôle. Ce récit simple et sincère, rédigé dans une prose fluide et tendre, capte avec justesse la vie familiale dans ce qu’elle a de plus absurde et sublime. »
ANTHONY OZORAI, Librairie Poirier (Trois-Rivières)
Citation du moment
« J'ai l'impression que, moi, je ne pourrais jamais laisser mes livres à un inconnu. Je suis trop pudique. J'aurais peur qu'à travers eux l'on sache tout de moi, comme si j'étais nue. Au-delà de ce qu'on a lu, c'est un portrait de qui on est, de ce qu'on a choisi de garder, ces auteurs et ces personnages que l'on aime avoir près de soi. »
« Ce livre n’est pas une autobiographie. C’est un poème à la vie. » Le grand neuropsychiatre français Boris Cyrulnik n’aurait pas su résumer de plus belle manière Je ne m’éloigne jamais trop de la maison (VLB éditeur), premier roman de Carole Laure, dont il signe la postface.
Découvrez des titres et des ressources pour tous les âges qui invitent à repenser la langue non comme un carcan, mais comme un espace vibrant de créativité, d’appartenance et de métissage.
Tout le monde aime l’espoir. Ou du moins, personne ne s’oppose à l’idée. C’est pourquoi j’ai été étonné — même si je m’en doutais un peu — de constater à quel point les philosophes s’en méfient depuis toujours, y voient une valeur trompeuse, à double face.
Dans chaque numéro de la revue Les libraires, l’équipe de la rédaction recense pour vous des nouveautés qui méritent votre attention. Des ouvrages attendus, des perles méconnues, des auteurs incontournables ou de nouveaux romanciers à découvrir immédiatement : les choix sont nombreux et éclectiques, de quoi faire grandir votre pile de livres à lire!
« L'étonnante maison de madame Victoria est l'un de mes albums préférés de cette année pour la division québécoise, parce qu'il a tout pour lui : la pertinence, l'humour, l'esthétisme visuel, la qualité de recherche et l'originalité. On ne peut que s'y attacher et souhaiter qu'il insufflera à nos jeunes une étincelle d'amour pour cette disciple complémentaire des mathématiques et des arts qu'est l’architecture, en particulier la restauration de nos merveilles d'époque. »