Puisque la météo d’avril semble vouloir osciller entre toutes les saisons, avez-vous une pile à lire capable de s’adapter à tous ses caprices climatiques? Un recueil de tendre poésie pour accompagner la timide percée des rayons printaniers. Un thriller glaçant lorsque le ciel devient lourd et que la pluie frappe aux carreaux. Un roman dont l’humour peut nous faire oublier le froid persistant. Une romance pour surfer sur les premières vagues des grandes chaleurs. Et avant de faire tous les temps, mettez-vous à l’abri de l’ennui en courant chez votre libraire!
« Jolanda doit étudier pour un examen de math, mais rien n’y fait : elle se laisse distraire par tout, mais particulièrement par son très mignon chien qui ne cesse de fuir la maison. Même avec l’aide de sa meilleure amie et de sa professeure, rien ne semble la motiver à se mettre enfin au travail. Mais cet examen final représente surtout la fin de l’adolescence et toutes les incertitudes qui viennent avec l’âge adulte. Aux abois est une histoire simple qui compense son apparente banalité par une narration survoltée et un dessin dynamique sans cesse changeant. Michael Furler réussit avec cette première bande dessinée à créer un récit drôle et touchant qui est à la fois universel et radicalement original. »
« Il y a des choses de l'enfance dont j'ai gardé une mémoire très précise. L'endroit où nous vivions quand j'étais petite était en béton. Je me souviens de la teinte grisâtre du sol, un gris ardoise; de la froideur contre les pieds nus. Je me souviens du choc en tombant du lit sur le béton froid, le sang contre le gris. Le froid glacial de la maison me saisit parfois et j'ai du mal à le supporter. Les souvenirs sont comme ça. Ils me hantent comme si le réel n'existait pas, juste le réel des souvenirs. »
Bien qu’il se déroule durant cinq jours seulement par année, du 9 au 13 avril pour l’édition 2025, le Salon international du livre de Québec (SILQ) a à cœur de s’engager toute l’année dans des initiatives soutenant la littérature.
À partir de ses propres expériences, elle effectue un travail de réflexion social et politique que l’on découvre grâce entre autres à ses essais graphiques.
Quand le printemps vient fondre les dernières bordées de neige, une rengaine familière s’accroche au vent : « En avril, ne te découvre pas d’un fil. » Et si, au contraire, nous nous autorisions à nous découvrir? Voici une sélection de romans vibrants qui tissent la dentelle fine de nos sensibilités.
« Post-espoir est un recueil de survie et de douleur, frappé par la dislocation du soi après l’expérience terrible du viol. Au fil des poèmes s’égrènent la honte, les blessures et la violence. Violence du geste, bien sûr, mais aussi violence sociale par la suite, violence psychologique et violence physique. Comment rester en vie après tout cela? Comment recoudre ce qui a été déchiré par les violences sexuelles? Post-espoir est un recueil de séparation, de morcellement causés par le traumatisme. Comment survivre à cet écroulement? »